Communiqué de Presse du 23/10/14
Nous avons toujours affirmé que
nous n’étions pas contre le développement de la culture d’algue mais le projet
que le Préfet vient d’autoriser est en complète contradiction avec les
recommandations formulées récemment dans divers rapports d’experts ou de
commissions et fait fi de l’opposition du maire de la commune de Moëlan et des
associations concernées
Cette exploitation d’algues et de
coquillage n’a fait l’objet d’aucune concertation : ni avec les
usagers du domaine public maritime ni avec les associations environnementales,
les riverains du site ou les professionnels du nautisme ou du tourisme.
Sa taille démesurée :
plusieurs centaines de terrains de foot, sa localisation dans une zone
poissonneuse traditionnellement partagée par les pêcheurs professionnels et de
loisir, constitue une spoliation d’usage
Il en est de même pour les
adeptes de la plongée sous-marine ou de la pêche en apnée, des pratiquants de
loisirs nautiques (planche à voile, kayac de mer etc) qui y trouvait une zone
attrayante, facilement accessible depuis les abris de la côte.
Ce véritable barrage fait
de kilomètres de filières, d’orins et de milliers de bouées constituera un danger
majeur pour la navigation des plaisanciers locaux et de ceux qui empruntent
actuellement des routes Lorient-Concarneau-Pointe de Bretagne.
Les accidents survenus à Lesconil
sur la zone de culture implantée depuis un an en témoignent.
Les opérations de sauvetage
seront rendues très difficiles pour la vedette de la SNSM compte tenu du champ
de mine infranchissable formé par les filières.
L’impact économique que l’on fait
miroiter masque la destruction certaine de toute une économie basée sur
la pêche, le nautisme les loisirs et le tourisme.
Enfin l’impact environnemental
n’a fait l’objet d’aucune étude préalable. Si l’on se réfère à d’autres
sites analogues on ne peut que nourrir les plus grandes craintes sur la
pérennité de l’équilibre naturel du milieu.
Nous sommes donc opposés à la
mise en œuvre du projet tel qu’il a été autorisé par la Préfecture.
Nous déciderons solidairement
avec les autres associations du groupe de travail, mis en place depuis des
mois, des modalités concrètes d’actions à mener pour que les porteurs du
projets et l’Etat renoncent à culture intensive et extensive.
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