vendredi 24 octobre 2014

Communiqué de presse du 23/10/14

Communiqué de Presse du 23/10/14


Nous avons toujours affirmé que nous n’étions pas contre le développement de la culture d’algue mais le projet que le Préfet vient d’autoriser est en complète contradiction avec les recommandations formulées récemment dans divers rapports d’experts ou de commissions et fait fi de l’opposition du maire de la commune de Moëlan et des associations concernées
Cette exploitation d’algues et de coquillage n’a fait l’objet d’aucune concertation : ni avec les usagers du domaine public maritime ni avec les associations environnementales, les riverains du site ou les professionnels du nautisme ou du tourisme.
Sa taille démesurée : plusieurs centaines de terrains de foot, sa localisation dans une zone poissonneuse traditionnellement partagée par les pêcheurs professionnels et de loisir, constitue une spoliation d’usage
Il en est de même pour les adeptes de la plongée sous-marine ou de la pêche en apnée, des pratiquants de loisirs nautiques (planche à voile, kayac de mer etc) qui y trouvait une zone attrayante, facilement accessible depuis les abris de la côte.
Ce véritable barrage fait de kilomètres de filières, d’orins et de milliers de bouées constituera un danger majeur pour la navigation des plaisanciers locaux et de ceux qui empruntent actuellement des routes Lorient-Concarneau-Pointe de Bretagne.
Les accidents survenus à Lesconil sur la zone de culture implantée depuis un an en témoignent.
Les opérations de sauvetage seront rendues très difficiles pour la vedette de la SNSM compte tenu du champ de mine infranchissable formé par les filières.
L’impact économique que l’on fait miroiter masque la destruction certaine de toute une économie basée sur la pêche, le nautisme les loisirs et le tourisme.
Enfin l’impact environnemental n’a fait l’objet d’aucune étude préalable. Si l’on se réfère à d’autres sites analogues on ne peut que nourrir les plus grandes craintes sur la pérennité de l’équilibre naturel du milieu.
Nous sommes donc opposés à la mise en œuvre du projet tel qu’il a été autorisé par la Préfecture.


Nous déciderons solidairement avec les autres associations du groupe de travail, mis en place depuis des mois, des modalités concrètes d’actions à mener pour que les porteurs du projets et l’Etat renoncent à culture intensive et extensive.

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